johélia chante l’hiver sur l’air de « Bambino », de Dalida

Goguette sur l’air de « Bambino », de Dalida

Just’ quelques minutes en moins
Et le froid et le froid
L’été paraît déjà loin
Moins d’un mois moins d’un mois
Avant on avait trop chaud
C’était trop c’était trop
Là, on ressort les manteaux

REFRAIN
Et tremble tremble
C’est pas l’ mois d’ novembre
mais c’est bien tout comme…

On a d’jà la goutte au nez
On ne fait que d’éternuer

Et tremble tremble
C’est pas l’ mois d’ novembre
mais c’est plus l’été…

Tu peux garder tes tongs aux pieds
N’empêche, tu vas te les g’ler

Donc pour passer au concret
Face au frais face au frais
J’ai sorti mon p’tit gilet
La p’tit’laine la p’tit’ laine
Après un coup d’ vent glacé
Pétrifiée pétrifiée
C’est 2 pulls que j’ rajoutais

R
…mais c’est bien tout comme…

Les débardeurs sont rangés,
les fenêtres bien fermées

…mais c’est plus l’été…

T’as ressorti l’ gros pyjama
La couette remplace le p’tit drap

Et quand tu rentres le soir
Il est tard il est tard
Enfin j’ veux dire à 6 heures
La bonne heure la bonne heure
Il fait déjà un peu noir
Un peu noir pas si tard
Quitter l’été ça fait peur

R
…mais c’est bien tout comme…

Plus la peine de s’épiler,
tous les poils faut les garder

…mais c’est plus l’été…

Bientôt les beaux cols roulés,
les angines, les voix enrouées

Tu r’gardes plus la météo
Fait pas beau fait pas beau
Tu grimpes plus sur ton vélo
Vive l’auto vive l’auto
Tu t’ mets à manger de trop
ça c’est faux ça c’est faux
Tu fais la gueule dans l’métro

 

R
…mais c’est bien tout comme…

On est d’jà tous déprimés
sans la bonne vitamine D

…mais c’est plus l’été…

Rest’ra plus qu’une chose à faire :
se mettre à aimer l’hiver

Titre : Quand on que l’labour, goguette d’Anne-Gaëlle

Titre : Quand on que l’labour, Sur l’air de : Quand on a que l’amour, Jacques Brel

Goguettisée par : Anne-Gaëlle

 

Quand on n’a que l’labour

Et quelques pâturages

Il y a d’quoi être en rage

Quand s’éveille le jour

 

Quand on n’a que l’labour

Et qu’on est aux abois

Car l’Europe fait la loi

Et nous baise toujours

 

Quand on n’a que l’labour

Sans nulle autre richesse

Alors on serre les fesses

Et aussi on se bourre

 

Quand on n’a que l’labour

Et que l’on se réveille

Sans toucher aucune paye

On gueule comme des sourds

 

Quand on n’a que l’labour

Pour unique gagne-pain

Pour unique destin

Et unique secours

 

Quand on a que l’labour

Faut pas faire le malin

Faut s’habiller sans rien,

Et attendre son tour

 

Quand on n’a que l’labour

On a les pieds plein d’terre

Et puis on boit d’la bière

Avec des pommes au four

 

Quand on n’a que l’labour

A offrir aux impôts

Et payer les agios

Ca fait toujours trop court

 

Quand on n’a que l’labour

Faut tracer des chemins

Et marcher dans l’crotin

A chaque carrefour

 

Quand on n’a que l’labour

Qu’on veut boire un canon

Et qu’on n’a pas de ronds

Alors c’est pas glamour

 

Alors sans avoir rien

Que la force de semer

Nous aurons sur les reins

Le monde entier !

Dis, quand deviendras-tu?

Alice se demande où en est notre démocratie, goguette de novembre 2016

Dis, quand deviendras-tu?

(Dédicacée au Démon-crasseux)

(Sur «Dis, quand reviendras-tu?» de Barbara)

Voilà combien de jours
Voilà combien de nuits
Voilà combien de temps que l’on nous abrutit

Qu’on nous somme de voter dès qu’on en est en âge

Que la brasse noyée est la meilleure nage
Au printemps tu verras ce s’ra le premier tour
Tout l’monde arrêtera de se parler d’amour

N’allons pas voir ensemble ce spectacle moisi
Et préférons tous deux rester dans notre lit

Dis, quand deviendras-tu

Dis au moins le sais-tu

Une vraie démocratie

Au mon petit pays

Un monde merveilleux

Où tout va pour le mieux

Le printemps c’est demain, et l’hiver est bien là

Et comme tous les ans des gens meurent de froid

Dans une indifférence politique glaciale
Oh dis mon président trouves-tu ça normal?

Mais tans pis pour la vie, continue la rengaine

Votez! votez! votez! votez jusqu’à la haine

Et dehors les migrants, pourvu que tout reste blanc

On s’ lavera les mains dans l’bain de votre sang

J’ai beau y croire encore j’ai beau y croire toujours

En notre humanité qui sait faire l’amour
La dépression est lourde, la répression est sourde

Et moi dans ce chaos parfois je me sens gourde

Alors que j’ai la tête fleurie de beaux projets

Qui n’demandent qu’à germer, croître et se ramifier

Je manque de courage, tais mes qualités
Mais quand passe l’orage je sors de mon terrier

Je te préfères quand tu m’écoutes vraiment
Pas quand tu fais semblant au profit de l’argent

Si tu n’arrêtes pas de toujours nous mentir
Il te faudra crever, je t’aiderai à mourir
On traçera notre route on t’a pas attendue
Pour tisser une belle vie que l’on croyait perdue

Tes valeurs bafouées on les a retrouvées
Et on va chez ta mère pour se les raconter.

Dis, quand deviendras-tu

Dis au moins le sais-tu

Une vraie démocratie

Au mon petit pays

Un monde merveilleux

Où tout va pour le mieux

La goguette de Septembre à la Chapelle

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Avis à toutes les goguettières et tous les goguettiers!
Ta mère la goguette reprend le Lundi 19 septembre à 20h à La Chapelle, L’Atelier Idéal, 36 Rue Danielle Casanova, en attendant que les travaux à Chez ta mère soient terminés.
Il n’y aura pas de thème ou de chanson proposé parce que c’est la rentrée, hein, cool cool pépère, faut pas pousser…
À Lundi donc les parodieur-se-s et n’oubliez pas votre carnet de goguettes!

Goguette Les p’tits tampons

Marion se demande ce qu’on lui met dans le con, crénom de nom !

Titre : Les petits tampons
Sur l’air de : Les petits papiers, de Régine
Goguettisée par : Marion H., Goguette du 29 février 2016

 

Laissez parler les p’tits tampons

Qu’ils nous disent leur composition


Qu’on puisse savoir, crénom de nom


C’qu’on s’met dans l’con



Faites donc parler Tampax, Nana

Always et tout le tralala
Plus qu’une question de TVA

De santé cette fois

Du glyphosate dans le coton


C’est cher payée la protection

Si à chaque menstruation

C’est l’hospitalisation

Perso un petit choc toxique

Je n’trouve pas ça très hygiénique

Des perturbateurs endocriniens

Dans ce corps sain

On ne parle pas d’allergène

Mais sûr’ment de cancérigène


Ils ne voient pas ce qui nous gêne

La cup est pleine

Merci Monsanto et compagnons

Car un peu d’Roundup dans mes tampons


Ça s’ra bien, après réflexion

Pour l’épilation

Laissez parler les p’tits tampons

Qu’ils nous disent leur composition

Qu’on puisse savoir, crénom de nom

C’qu’on s’met dans l’con

Merci Monsanto et compagnons

Car un peu d’Roundup dans mes tampons

Ça s’ra bien, après réflexion

Pour l’épilation